Dans 20 jours on y sera. Copenhague nous attend.
Et son IronMan du Dimanche 18 août 2019 aussi…
Je ne vous cache pas que je suis vraiment impatient
d’y être… parce que les heures passées à s’entraîner rigoureusement, qui plus
est avec les fortes chaleurs caniculaires, ont été assez éprouvantes pour
l’organisme.
Il est grand temps que le dénouement arrive.
Heureusement, le corps humain est une machine
formidable qui s’adapte finalement assez bien aux charges subies, encaissant
les volumes d’entraînement sans broncher ou presque…
Heureusement d’ailleurs, que le mental sert souvent de relais et prend l’ascendant dans les moments
de fatigue ou de lassitude.
Heureusement encore, certaines séances plus faciles
deviennent alors du plaisir quand on mesure les paliers franchis et que remonte
à la surface la satisfaction du boulot accompli.
Heureusement enfin, mes
proches ont été là pour me soutenir dans ce périple sportif un peu hors norme,
qui demande quelques aménagements et contraintes… oui, je viens de poser sur le
papier le mot « contrainte », qui peut en paraître une en effet quand
on n’a pas envie d’aller s’entraîner, quand la fatigue veut prendre le dessus
sur la ténacité et la persévérance, et pourtant il faut aller faire le job quand
même. L’abnégation du sportif devient alors une force mentale. Le passage
obligé vers la performance.
Mais ce qui ressort vraiment de cette longue préparation,
c’est qu’en prenant de l’âge, on se bonifie dans la connaissance de son corps.
Je sais désormais parfaitement quand je peux
enchaîner des cycles difficiles en tapant dans la machine flirtant
quelquefois avec la rupture, puis je comprends rapidement quand il me faut
deux jours de repos complet pour bien récupérer parce que sinon ça ne passera
pas.
J’arrive donc à écouter et surtout entendre les signaux de mon corps.
Encaisser
plus et aussi récupérer plus.
Enfin, et là où je suis pleinement satisfait,
c’est que toutes ces longues semaines de préparation se sont déroulées sans
blessure, grâce au gainage et aux étirements réguliers (j’arrive quasi à 30 heures
cumulées d’étirements sur cette préparation). Ils sont évidemment deux
éléments incontournables.
Il reste encore une semaine de charge (…), et ce
sera enfin les 10 derniers jours de relâche avant d’affronter l’IronMan et son redouté
monstre de Marathon !
La dernière ligne droite est là… On y est presque.
Je vais d'ailleurs retrouver mon pote Loulou sur place pour partager ce beau moment.
Chacun avec ses objectifs en tête que tout
athlète s’approprie déjà depuis quelques semaines : enregistrer les allures,
se préparer à suivre la feuille de route.
Tout ce que j’espère, c’est que la
formidable machine, dont je vous parlais tout à l'heure, qui a mis plusieurs mois à se préparer (à s’affûter dans un
langage plus sportif), répondra bien présente le jour J et que les efforts et les
heures de préparation seront justement récompensées.
Donner le meilleur de soi, ne rien regretter, prendre du plaisir, et briller sous les feux de la Finish Line, le tout sous les regards et les encouragements de ses proches... telle sera ma digne récompense à l'IronMan de Copenhague.
La cerise sur le gâteau sera de passer sous cette barre mythique des 10 heures... chasing 10 !
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