SWIM + BIKE + RUN = TRIATHLON

Pour atteindre un objectif, soit on se donne les moyens, soit on se trouve des excuses.

jeudi 22 novembre 2018

ARGENTINA : BIP ! BIP !


Quelques mots mais surtout quelques photos de mon séjour en Argentine. 

D'entrée, on peut finalement dire que j'aurai eu 3 mois de coupure depuis l'IronMan. Car il ne faut pas se voiler la face, les missions, ce n'est pas fait pour le sport. Ca casse complètement le rythme. 

Les journées de travail sont trop chargées, les temps de trajet longs et fatigants. 
Il va falloir reprendre très doucement au retour.

Mais revenons à l'Argentine et la Patagonie. 




L'image que je retiendrai de la Patagonie, ce sont des paysages d'une grande immensité surplombés à l'horizon par des nuages en forme de chapeau si caractéristiques. A l'Est, c'est plat, avec des cultures de pommes très importantes près des lits de Rios, et de l'autre côté, à l'Ouest, la steppe aride avec en toile de fond les premiers sommets des Andes enneigées.



La Patagonie, c'est aussi des lignes droites interminables de route au milieu des steppes sud américaines qui donnent tout simplement le vertige horizontal. Pas un chat à des kilomètres à la ronde. Sur certaines portions, on a roulé plus de 50 kilomètres de ligne droite sans prendre un seul virage... impossible de ne pas piquer du nez à un moment ou un autre. 



La végétation y est rustre. Les arbustes épineux nombreux. 



Un vent frais y souffle en permanence. On dirait qu'il n'y a rien, pourtant la faune est riche.
Les nids confectionnés par les oiseaux sont de véritables architectures. Les épines et les bois saillants empêchent les reptiles, rapaces ou autres iguanes de dévorer les oeufs.



Et puis, cette énorme surprise, au détour d'un chemin, d'apercevoir deux Roadrunners, les BipBip du dessin animé. En vrai. Magnifique. Superbe moment. 

Pour les plus curieux, c'est donc de Cutral Co à Choele Choel, de part et d'autre de Neuquen, que j'ai traîné, protégé par le grand maître en personne.


Mais l'Argentine, c'est aussi sa capitale, Buenos Aires, qui abrite à elle seule la moitié de la population du pays, 22 millions... 

Son obélisque de 67m de haut sur la place de la République, érigée en 1936, est le symbole de la ville, puisqu'en ce lieu a flotté pour la première fois le drapeau argentin.



L'Argentine a eu un passé étroitement lié à la France, surtout avec les Basques et les Béarnais. C'est le Paris de l'Amérique. Il se dit que les pierres qui constituent les murs de l'Ambassade de France ont été ramenées de France pour construire l'édifice. 

Qu'est ce que ça grouille de partout à Buenos Aires. 22 millions d'habitants. Une fourmilière où la pauvreté est parfois très visible avec la crise qui frappe le pays.



Les taxis jaune et noir sont partout, le blocage de rues intempestifs par les syndicaux qui est le second sport national juste après bien évidemment le football... Il n'y a que cela sur les écrans des bars et des hôtels. Du foot, du foot du foot, à en vomir. Mais les caballeros aiment çà.

Parfois, j'ai l'impression de me retrouver dans les années 70-80... en effet, beaucoup de véhicules surgis du passé, que l'on ne voit plus chez nous: R12, R6, 4L, Fuego ou encore Peugeot 504 circulent. Renault, Peugeot et Citroën y sont très représentés.



Des deux mondes si différents (ville et désert), chacun a ses charmes et ses inconvénients. 



Ce pays de contraste à la connotation italienne est fascinant: par sa grandeur, par ses étendues sans fin, par ses montagnes fières, par ses nombreux volcans, sa terre de feu, ses cascades d'Iguazu à la frontière Brésilienne que je n'ai pas vues mais qui valent parait-il le coup d'oeil ou encore Ushuaia...



Et puis encore sa danse si tonique et gracieuse: le tango... que je n'ai pas essayé non plus. Ben non, Madame BipBip n'étant pas là...

Et encore les Argentins, eux-mêmes, qui sont vraiment attachants... se donnant des accolades à n'en plus finir accompagné du beso (le bisou)...

Enfin pour finir, la viande Argentine qui n'est pas une légende : un vrai régal ! Siga la Vaca !



Je m'y suis fait plaisir en dégustant un beffe de Lomo que je n'ai pas accompagné de salsifis à la friteuse. Certains comprendront.



Hasta luego a todos... Suerte ! Bientôt le retour.



1 commentaire :

  1. On a failli te plaindre de ne pas pouvoir faire de sport ;-)

    Merci pour le partage. Les argentins, sont chaleureux, surtout si on les bat à 15 contre 15 ...

    RépondreSupprimer

Ecrivez un message