Le Triathlon est un sport complexe, difficile et, que
même si c’était facile, tout le monde en ferait.
Néanmoins, pour réellement se faire plaisir, ne pas
entrer dans la spirale du sur-entrainement et pour beaucoup d’entre nous
réaliser de belles performances, et atteindre son objectif, il est préférable de suivre les 5 maximes qui
vont suivre.
1/ S’entrainer moins est toujours mieux que s’entrainer trop.
Ne vous imposez pas trop de volumes hebdomadaires et
des séances de barbares, celles dont on est fier une fois qu’elles sont
terminées, mais qui malheureusement font beaucoup plus de dégâts que de
bienfaits. Il faut savoir s’écouter et lever le pied dès que la fatigue pointe
le bout de son nez. Surtout à quelques jours d'une échéance.
2/ Un champion ne s’est pas construit en un jour.
La régularité et la linéarité sont la base de
l’entrainement en Triathlon. Faire une semaine de 18h, enchainée avec une
semaine de 6h voir moins, dessert. Autant s’imposer 8-10h
hebdomadaires bien équilibrées que de « yoyoter » entrainant des
troubles dans la récupération ou générant une lassitude éventuelle. En fait,
respecter un cycle de 4 semaines, avec 3 semaines chargées et 1 semaine
plus light, est le moyen le plus efficace pour progresser.
3/ La récupération fait partie intégrante de l’entrainement.
Toujours garder en tête que la récupération fait
partie de l’entrainement. Ne pas hésiter à prendre un jour complet de repos
après une séance difficile. S'écouter, se reposer pour repartir de plus belle.
4/ Secouer l’organisme, le seul chemin vers les progrès.
Il faut intégrer dans les séances des pics d’intensité
qui représenteront environ 15-20% de l’entrainement général. Ces
sollicitations, parfois dures, sont le passage obligé vers l’amélioration
de la condition physique et de la performance. Celui qui travaille toujours au
même rythme, restera toujours sur le même rythme. J’appelle cela, l’effet
diesel ou comment brider le moteur. L’intensité est le catalyseur de la
performance.
5/ Se tester pour se rassurer.
A l’approche de la compétition majeure, effectuer des
blocs à allure de course pour vérifier que vous êtes capables de tenir une
allure pendant environ un tiers de la durée globale de l’effort attendu. Se
rassurer psychologiquement, valider physiologiquement les acquis et se mettre
en condition de course. Attention néanmoins, il faudra être très prudent et ne
pas abuser de ce genre de séances. Cela ne signifie pas qu’il faut se tester
chaque semaine car ces sollicitations doivent être effectuées dans un
excellent état de forme et avec une bonne disposition mentale.
Après... YAPUKA !
L'intensité à l'entraînement, c'est comme les épices en cuisine. Il faut en mettre pour sublimer le plat ... mais pas trop :)
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