En débutant une nouvelle année, et qui plus est, une nouvelle décennie, la motivation est toujours au rendez-vous puisque chacun d'entre nous s'appuie sur les bonnes résolutions du nouvel an... et une des résolutions la plus souvent entendue est: "Cette année, je me remets au sport". Ca sent le vécu et l'entendu çà ! Non ?
Seulement voilà !
Il ne faut pas se leurrer, seuls les plus forts mentalement et qui ont le gène "sport" dans leur "body" pourront vraiment s'adonner à leurs séances favorites tout au long de l'année. Pour les néophytes, c'est une vraie épreuve, et pour les invétérés sportifs, les vrais, les purs, les durs, les tatoués, ce n'est déjà pas si facile que cela de relancer une machine endormie après les fêtes de fin et de début d'année.
Le constat est sans appel: la taille s'est épaissie, les heures de sommeil manquent, les emails pleuvent au boulot et les températures extérieures, quand ce n'est pas la météo qui s'en mêle, n'encouragent pas à cette reprise nécessaire. Oui mais voilà, les entraînements de l'hiver préparent les résultats de l'été. C'est incontournable.
Et justement, le plus dur en début d'année est de braver tous les arguments énoncés ci-dessus.
A part, peut-être vivre du côté de Sedan (où je connais un couple de "fous" qui ne s'arrête jamais : ;-) ), et ben, pour le commun des IronMen comme moi, le début d'année est à chaque fois synonyme de challenge:
A part, peut-être vivre du côté de Sedan (où je connais un couple de "fous" qui ne s'arrête jamais : ;-) ), et ben, pour le commun des IronMen comme moi, le début d'année est à chaque fois synonyme de challenge:
- le plus dur est d'aller nager avec les températures négatives dans le bac à ciel ouvert alors même que les vapeurs du 50 mètres chauffé planent au dessus de la surface de l'eau et qu'on ne voit même pas l'autre bout du bassin,
- le plus dur est de monter sur le Home Trainer pour prendre une bouffée de chaleur dans un espace clos, malgré le ventilateur d'appoint et de se tortiller au rythme des cadences effrénées de pédalage,
- le plus dur est de s'emmitoufler comme un esquimau sur son vélo pour lutter contre le froid et d'aller se geler les miches, alors qu'on aurait très bien pu rester sous la couette une ou deux heures de plus,
- le plus dur est d'enfiler le collant, le bonnet, les running et d'aller braver la piste alors qu'il aurait été bien plus simple de se jeter sur le canapé et allumer le petit écran après les deux trois réunions de m.... qu'on a eues au boulot,
- le "vachement" plus dur est de reprendre une hygiène de vie alimentaire après les excès festifs et chocolatés des fêtes de fin d'année passés en mode "Balou" du livre de la jungle,
- le plus dur est de se remettre à suivre un programme d'entraînement en fonction de l'objectif et de voir arriver les quelques séances inconfortables qui vont faire monter le cardio dans les tours et qui nous sortiront de notre zone de confort aérobie,
- le plus dur est d'avoir la discipline pour enclencher tout ce que je viens d'énumérer...
Parce qu'une fois ces étapes franchies, la récompense montrera le bout de son nez...
Par un retour au poids de forme, aux bonnes sensations et enfin aux sessions les plus adaptées pour faire de notre corps une machine de guerre, par cette envie d'une nouvelle finish line, où l'on se prend déjà à rêver en secret à ce nouvel objectif qui a mûri quelques mois plus tôt, et oui, l'année dernière...
Par un retour au poids de forme, aux bonnes sensations et enfin aux sessions les plus adaptées pour faire de notre corps une machine de guerre, par cette envie d'une nouvelle finish line, où l'on se prend déjà à rêver en secret à ce nouvel objectif qui a mûri quelques mois plus tôt, et oui, l'année dernière...
Le plus dur laissera alors la place au plus facile ("ou pas" d'ailleurs).
Celui de la course elle-même. Cette course qu'on aura mis des mois à préparer après avoir levé petit à petit tous les obstacles et franchi tous les paliers... et promis cette fois je ne bricolerai pas de façon hasardeuse près de la date fatidique.
Il n'y a pas de challenge qu'on ne peut pas relever si on prend le temps de se donner les moyens d'y arriver.
Ainsi, sereinement, je me mets en route vers l'objectif...
Parce que je suis convaincu depuis longtemps qu'il "n'y a pas de course difficile, mais qu'il n'y a que des athlètes mal préparés."
Parce que je suis convaincu depuis longtemps qu'il "n'y a pas de course difficile, mais qu'il n'y a que des athlètes mal préparés."
Oh oui : que c'est dur ... mais que ce sera bon dans quelques mois !
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