C’est un de ces moments qu’on partage, et même où
on y philosophe.
Un moment spécial et savoureux sur le thème
récurrent de l’entraînement, et un échange sur cette fatigue générale accumulée et
ressentie par beaucoup d’athlètes à cause de la période obligée du
confinement : certains ont beaucoup fait, beaucoup ont même trop fait, et en plus
de cela, le mental en a pris un bon coup lors de cette période un
peu particulière…
Le coupable de cette usure à la fois physique et mentale ? L'over training ? Evidemment, s’entraîner en mode confiné pour ne rien perdre, presque à tout prix, y est sans doute pour beaucoup. (pour ceux qui faisaient vraiment du sport avant le confinement bien sûr).
Et puis, il y a eu aussi l’annulation des épreuves, les
unes après les autres… et la boum ! Encore un gros coup au moral.
L’homme est comme une goutte d’eau : il a
tendance à choisir le chemin le plus court et le plus facile.
Et mentalement,
tenir un challenge d’entraînement sérieux dans des conditions non optimales, c'est dur ! S'entraîner sans objectif ne dure qu'un temps.
Et alors pour ceux qui ont vu leur date repoussée à plus d'un an, maintenir le cap est simplement un
pari fou, une hérésie, surtout quand on prépare une épreuve comme un IronMan.
La clé de réussite est la régularité.
Etre régulier toute l’année semble le plus juste et raisonnable.
Cet équilibre subtil entre "pas trop en faire" et "pas en faire assez."
En phase d'approche, quand on pousse son caillou sur les pentes les plus faciles, on préserve tout simplement toutes ses
forces pour les derniers mois où l'on affrontera les versants les plus abrupts de la
préparation pour atteindre ce sommet tant convoité.
Voilà, c'est comme çà...
Il faut être prêt à
aborder le dernier coup de collier (qui peut aller de 8 à 16 semaines en
fonction de l’envie, la volonté et l’objectif qu’on souhaite atteindre) dans
les meilleures conditions possibles.
C'est ainsi qu'on finit ce beau moment, en courant ensemble avec Etienne. Tout en
philosophant…
Enfin Loulou courait, lui, pour de vrai, avec son airpod collé à l'oreille… parce que moi, j’étais plutôt en mode tranquille à 1000kms de là avec mon petit chocolat chaud.
Une chose est sûre, nous étions sur le même tempo...
Et oui, c'est comme çà que j’ai fait 7kms de CAP avec Loulou... virtuellement. Merci l'ami.
Tout le plaisir était (vraiment) pour moi. Merci pour ce nouveau moment de partage, comme on en a le secret !
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